... from his earliest works, Gerz has sought to link recollected experience to our present-day realities, through notions of historical reconstructions of memory modulated by the continual flux of doubt. He consistently avoided reconciliation of different histories, constructed from distinctly different vantage points, that form singular, unifying conclusions. Each work was seemingly irreducible to the categories, types, or genres familiar within contemporary art practice. Gerz’s work and that of his contemporaries crossed over into the realm of events, processes, and experiences in a desire to transform the viewer into an “author". Gerz reverses a classical aesthetic by pushing fiction back with real time events and everyday politics.

Gary Dufour 1994

La condensation effectuée ici entre les traits de ces femmes âgées, parfois au bord du silence, les mots qu’elles choisissent pour dire la somme d’une vie écoulée, et la référence indirecte mais limpide au procès Papon alors en cours - tout cela, restitué dans l’espace public sous forme d’affiches ou de projections, nous touche fortement.

Régis Durand 1998

Il peut s’agir en effet du pathétique inhérent à ces "vies minuscules”, qui sont en fait les nôtres, quand arrive le temps de se préparer à mourir et de passer en revue la somme dérisoire des secrets et des regrets. Mais peut-être surtout de cette conscience lancinante que, quoi qu’on dise, tout est dans le présent, et dans ses relations impossibles à ce qui est passé. Ce passé, “réalité historique”, “vérité” des choses, il faudrait pouvoir croire qu’il a une consistance exacte, irréfutable. Or il n’en est rien : l’histoire hésite, les individus oublient ou renoncent, les jugements se brouillent. Penser que parler (“communiquer”) vaut mieux que se taire, que faire un travail de vérité et d’épuration symbolique vaux mieux que laisser la poussière tomber - c’est à peu près l’option optimiste qu’il est encore possible de prendre, si l’on y tient.

Régis Durand 1998

Gerz attempts to make the monument and the human being more similar to one another, since the monument too is subject to the workings of time. He abandons the notion of the self-sufficient, “eternal” monument, and instead creates a work that lives and dies. Its physical manifestation is temporary, but accompanied by the progressive revelation of an immaterial dimension, which essentially comes to expression through language.

Andreas Hapkemeyer 1999

Gerz’s mature work can be seen as a long-term effort to restore this practice of dispute to the monuments of the post-war avant-garde. His projects use written language not because of its presumed anti-aesthetic properties as in conceptual art, but because of its extraaesthetic appeal as a shared medium of commemoration.

Mechtild Widrich 2014