The texts and images open up a hermeneutical space that we can all enter without hearing the pronoun I spoken in an overbearing voice. (…) His (Gerz) consummate agility with paradox and enigmatic enunciations sheds unexpected light on the codes and taxonomies we live by. His strange, ironic phraseologies and the often unsettling sentiments expressed there effectively insulate them against systems of classification so endemic to our culture.

James D. Campbell 1994

… Pas de dimanche pour le créateur, si ce n’est le privilège de mettre en scène cette condition même, sous les traits du demiurge ou du bouffon, par un déplacement infime, un petit pas de côté. La présence de l’auto-portrait de Jochen Gerz…, dit cela : l’irruption ludique et sceptique du regard sur son oeuvre, mais aussi sur soi, sur l’image de soi façonnée par les autres et par la condition d’artiste... Cette auto-représentation a surtout pour effet… d’inscrire ce travail dans un champ réflexif bien particulier, celui qu’inaugure spectaculairement Vélazquez dans Les Mènines… L’artiste regarde. Il voit l’envers de son activisme... Il aspire au loisir, à l’eau morte de la vacance… Les pièces de cette série mettent ironiquement en scène cette situation. Tout cela est un peu faux, évidemment… L’artiste en sait-il plus long que les autres, lui qui n’est ni au-dessus ni en dehors, mais tout au plus parfois un peu à côté – c’est son “dimanche” à lui, le dimanche de tous les jours…

Régis Durand 1986